BACRI Nicolas

ACTUALITE

Grand Prix de la Musique symphonique de la S.A.C.E.M. 2006 et nommé aux « Victoires de la musique classique » à cinq reprises en 2004, 2005, 2007, 2008 et 2012, Nicolas BACRI, né à Paris en 1961, est l’auteur de plus de cent-quarante partitions dont sept Symphonies, neuf Quatuors à cordes, deux Opéras en un acte, huit Cantates, onze Motets pour choeur a cappella, onze Concertos (quatre pour violon, deux pour clarinette, deux pour trompette, pour violoncelle, pour piano, pour flûte) et plusieurs autres œuvres concertantes (Requiem, Folia, Symphonie concertante, les 4 Saisons, Une Prière, Divertimento, Notturno etc…) pour divers instruments, quatre Trios avec piano, trois Sonates pour violon et piano, deux pour violoncelle et piano, une pour alto et piano, trois Sonates pour piano, des Sonates et Suites pour violon, alto ou violoncelle solos…
Le rayonnement de sa musique dépasse d’année en année les frontières de la France avec d’importants concerts aux USA, en Chine, en Grande-Bretagne, en Suède, en Finlande et, particulièrement, en Allemagne.

Parmi les succès récents qui confirment la place singulière de N. Bacri au sein d’une nouvelle génération de compositeurs réconciliés de façon créative et personnelle avec le « sentiment tonal », on peut citer Deux visages de l’amour (Cantate No. 7) créée par Marie-Laure Garnier et l’Orchestre Philharmonique de Radio-France dirigé par Elena Schwarz lors d’un concert-portrait le 27 avril 2017 au Grand Auditorium de la Maison de Radio-France ; son opéra en un acte Cosi fanciulli, écrit en collaboration avec Eric-Emmanuel Schmitt pour David Stern et Opera fuoco donné douze fois au Théâtre des Champs-Elysées en juin 2014 ; ses Melodias de la melancolia (Quatre chansons sur des paroles de Alvaro Escobar-Molina) écrites pour le disque de Patricia Petibon intitulé Melancolia (Deutsche Grammophon), créés et enregistrées à Madrid en octobre 2011 avec l’Orchestre National d’Espagne dirigé par Josep Pons ; son Concerto tenebroso (L’hiver, op. 80 n°3, extrait des 4 Saisons), commande jointe de l’Orchestre de chambre de Paris et de l’Orchestre symphonique de Gävle pour François Leleux, créé au Théâtre des Champs-élysées en janvier 2010 et repris à Gävle (Suède) la même année ; Entre terres, (dédié aux mineurs et anciens mineurs du monde entier) pour récitant, orchestre et choeurs, commande de l’Orchestre de Douai, créé en novembre 2009 (Intégral distribution) ; sa Sixième Symphonie, écrite en 1998 à la demande de Radio-France pour l’émission Alla breve, et enregistrée par l’Orchestre National de France sous la direction de Leonard Slatkin (reprise par l’Orchestre Symphonique de Londres sous la direction de Daniel Harding en 2003 au Royal Festival Hall et par d’autres interprètes à Paris et à Pékin) et son Divertimento, pour piano, violon et orchestre, commande de la Ville de Paris, créé par Evelina Borbei/Svetlin Roussev et l’Orchestre Philharmonique de Radio-France dirigé par Pascal Rophé au Théâtre du Chatelet, diffusé en direct par France-Musique et télévisé (2000) repris en 2006 pour la même occasion, Salle Pleyel, avec Bertrand Chamayou/Svetlin Roussev et l’Orchestre Philharmonique de Radio-France dirigé par Ion Marin.

En 2007 le pianiste Julien Quentin lui commande et crée en direct sur les ondes de la Radio Suisse Romande en février 2008 sa Deuxième sonate op. 105 qui sera reprise de nombreuses fois par Eliane Reyes qui l’enregistre pour la firme Naxos en 2011 sur un disque nommé aux ICMA en 2012.

En 2002, son œuvre, Une Prière, dans sa version pour violon et orchestre, est enregistrée par la firme RCA (BMG – Choc du Monde de la musique), avec Laurent Korcia et l’Orchestre symphonique de la WDR de Cologne sous la direction de Semyon Bychkov qui, dans la foulée, commande à N. Bacri son 3° Concerto pour violon, créé, enregistré et télévisé (Allemagne) en novembre 2003 par la violoniste zurichoise Mirjam Tschopp.

C’est encore l’Allemagne, en mars 2006, qui suscitera la création de son Concerto amoroso (Le printemps), dédié à François Leleux et Lisa Batiashvili, commande jointe du Alte Oper de Francfort et du Tapiola Sinfonietta (Helsinki), ainsi que Quasi una Fantasia (Concerto pour trois violons et orchestre), (commande du Festpielhaus de Baden-Baden pour Lisa Batiashvili, Alina Pogoskina, Baïba Skride et le Mahler Chamber Orchestra dirigé par Constantinos Caridis) le 4 juillet 2010, tandis que les années 2009 à 2016 auront été marquées principalement par une collaboration suivie avec 1° ) L’Orchestre de chambre de Paris (ex-Ensemble Orchestral de Paris) dont il est le compositeur associé de 2009 à 2011, (association qui culminera lors du concert du 24 mai 2011 où la reprise de ses Three Love Songs, pour soprano et orchestre et la création mondiale du dernier volet des 4 Saisons, Concerto luminoso (L’été), seront données au Théâtre des Champs-Elysées, en direct sur France musique)

2°) Le Festival des forêts (Compiègne) où il est en résidence de 2010 à 2013 (et qui programmera une trentaine de ses oeuvres les plus importantes dont la création mondiale de la Sinfonia da Requiem, du quatrième concerto pour violon Winter’s Night et du cycle complet des 4 Saisons avec François Leleux)

3°) L’Ensemble Matheus (Jean-Christophe Spinosi), l’Orchestre régional Victor Hugo (Franche-Comté/Jean-François Verdier), le Tapiola Sinfonietta (Helsinki), l’Orchestre de l’Opéra de Massy (Dominique Rouits), l’Orchestre d’Auvergne, l’Orchestre National de Lille, le Choeur Britten (Nicole Corti), l’Ensemble K (Alsace), le Trio Zodiac (USA)

4°) les solistes Patricia Petibon, François Leleux, Lisa Batiashvili, Eliane Reyes et Sébastien van Kuijk

FORMATION ET CARRIERE

N. Bacri commence par l’apprentissage du piano à l’âge de sept ans puis complète sa formation par l’étude de l’harmonie, du contrepoint, de l’analyse musicale et de la composition avec Françoise Gangloff-Levéchin et Christian Manen puis, de 1979 à 1987, avec le compositeur d’origine allemande Louis Saguer. En 1980, il entre au CNSM de Paris où il recevra l’enseignement de Claude Ballif, Marius Constant, Serge Nigg et Michel Philippot. Il quitte le Conservatoire avec le premier prix de composition en 1983 et devient, pour deux ans, pensionnaire à l’Académie de France à Rome (Villa Médicis) non sans avoir étudié en privé, la technique de la direction d’orchestre avec Jean Catoire, disciple de Léon Barzin. Il a en outre participé aux Masterclasses de Franco Donatoni et Brian Ferneyhough organisées par le CNSM de Paris en 1983 et reçu les conseils de Gilbert Amy, Elliott Carter, Henri Dutilleux et Emmanuel Nunes.

En 1987, Radio-France le nomme au poste de délégué artistique du service de la musique de chambre. Il abandonne cette activité en 1991 pour se consacrer de nouveau entièrement à la composition en devenant pensionnaire de la Casa de Velasquez (jusqu’en 1993). Soutenu par la Fondation d’entreprise du Crédit National (aujourd’hui « Banque populaire ») de 1993 à 1996 il réside à La Prée (Indre) à l’invitation de l’Association culturelle « Pour Que l’Esprit Vive » de 1993 à 1999 et remporte de nombreux prix parmi lesquels le Grand Prix de l’Académie du disque 1993 et plusieurs prix de la S.A.C.E.M. et de l’Académie des Beaux-Arts pour l’ensemble de son œuvre.

Premier compositeur invité de l’Orchestre Symphonique Français (direction Laurent Petitgirard) il a été nommé « compositeur en résidence » à l’orchestre de Picardie par Louis Langrée pour lequel il a écrit ses Quatrième et Cinquième Symphonies, puis par Xavier Delette pour lequel il a écrit sa Cinquième cantate, créée et enregistrée par l’Orchestre de Bayonne-Côte-Basque où il réside de 2001 à 2006.

De 2005 à 2011 il est professeur d’orchestration au Conservatoire/Haute école de musique (HES) de Genève où il réside de 2006 à 2007.

Compositeur associé de l’Ensemble orchestral de Paris (2009-11) et compositeur en résidence du Festival des forêts (Compiègne) (2010-12), il réside en Belgique depuis 2007.

Depuis la création de son premier Concerto pour violon (op. 7) lors de la série de concerts à Radio-France « Perspectives du XXème Siècle » (1985), programmée par Harry Halbreich, N. Bacri a reçu des commandes de Radio-France, du Ministère de la Culture et de nombreux orchestres, solistes et festivals français et internationaux.

Outre en France (Salles Pleyel, Gaveau, Radio-France, Théâtre des Champs Elysées etc…) ses compositions ont été présentées en Allemagne (Berlin, Radio de Cologne, Radio de Hambourg, Festpielhaus Baden-Baden, Alte Oper Francfort Grosser Saal, Jena Philharmonie, Laieshalle Hamburg, Carl Orff Saal et Künstlerhaus Munich, Schwerin Philharmonie etc…), en Arménie (Erevan), en Australie (Queensland Conservatory, Brisbane), en Autriche (Musikverein Brahms Saal Vienne, Salzburg Festival etc…), en Belgique (Bozar Bruxelles, Singel Anvers, Ostende, Liège etc…), Bulgarie (Festival de Varna), Chine (Beijing Modern Music Festival, Beijing NCPA, Nankin, Shanghai Spring International Music Festival, Grand Théâtre de Shanghaï, Xiamen etc…), Corée (Kumho Art Hall Séoul), Danemark (Musée d’Art moderne Copenhague), Espagne (Auditorio Nacional Madrid etc…), Finlande (Helsinki, Jyväskylé, Joensuu), Grande-Bretagne (à Londres au Wigmore Hall, Royal Festival Hall, Barbican Hall…), Glasgow, Edimbugh, Presteigne etc…, en Grêce (Athênes, Thessalonique), Indes (New-Dehli), Islande (Reikjavik), Italie (Rome, Rai de Turin, Ferrara, Capri…), Japon (Tokyo Opera City Concert Hall, Musashino, Kanazawa, Hakodaté etc…), Lithuanie (Vilnius), Mexique (Mexico City), Norvège (Gloger Festival Kongsberg), République Tchèque, Russie (25° Festival d’Automne de Moscou,, St Petersbourg), Slovénie (Ljubljana), Suède (Stockholm, Gâvle), Suisse (Berne, Genève, La Chaux-de-Fonds, Zürich etc…), U.S.A. (Berkshire Festival Tanglewood, New-York (Carnegie Hall-Weill Hall et Florence Gould Hall), Boston Conservatory of Music (Jordan Hall), Chicago, Cleveland (Oberlin), Detroit, Michigan State University (Wharton Center Great Hall), Rochester (Eastmann Theatre (Kodak Hall) et Kilbourne Hall), Washington (Ulrich Recital Hall, Maryland University) etc…)

«Un temps ancrée dans une esthétique constructiviste post-webernienne dont le point culminant est sa Symphonie No. 1 dédiée à Elliott Carter, sa musique a progressivement renoué, depuis son Concerto pour violoncelle de 1987 (dédié à Henri Dutilleux), avec cette continuité mélodique que l’esthétique prédominante de l’après-guerre avait évacuée. Loin de constituer une régression, au sens adornien du terme, ce virage contribue à inscrire N. Bacri dans l’esthétique de son temps, une esthétique de la réconciliation.» (Philippe Michel, The New Grove Dictionary of Music and Musicians, édition 2001).

En septembre 2013 N. Bacri se produit à la tête du London Symphony Orchestra, à l’opéra Royal du Château de Versailles avec son oeuvre « A DAY », (Four images for orchestra). Mais son activité de chef d’orchestre avait déjà débutée avec l’enregistrement pour Radio France de son œuvre Esquisses pour un Tombeau avec l’Orchestre National de chambre de Toulouse trente ans plus tôt, au milieu des années quatre-vingt.

N. Bacri ne s’est pas limité à diriger sa musique puisqu’il a participé avec l’Orchestre Valentiana (Conservatoire de Valenciennes) en décembre 2013 lors du Concours International Clari-Sax à un concert où il a dirigé, outre deux de ses oeuvres, le Concerto pour saxophone de Lars Erik Larsson avec Claude Delangle et le Concerto pour clarinette de Gerald Finzi avec Andreas Sunden. Il a participé à trois reprises à l’Académie de musique et de théâtre de Rochefort dans les premières années du nouveau siècle (Directeur artistique Olivier Dhénin), où il dirige trois opéras pour enfants avec des stagiaires et des professeurs dans son opéra « Fleur et le miroir magique puis « Le petit ramoneur » de Benjamin Britten et « Chip and his dog » de Giancarlo Menotti. Les programmes que N. Bacri propose se veulent directement issue de son évolution (vers la clarté et la communication du message musical) en tant que compositeur, et sont axés principalement sur une musique du XX° siècle accessible à tous les mélomanes.

INTERPRETES :

orchestres français :

Orchestre National de France, Orchestre Philharmonique de Radio-France, Orchestre National du Capitole de Toulouse, Orchestre National d’Ile de France, Orchestre National de Lille, Orchestre National des Pays de la Loire, Orchestre Philharmonique de Lorraine, Orchestre de chambre de Paris (ex Ensemble Orchestral de Paris), Orchestre d’Auvergne, Orchestre de Limoges et du Limousin, Orchestre de Pau-Pays de Béarn, Orchestre de Picardie, Orchestre Régional de Cannes-PACA, Orchestre de Bayonne-Côte-Basque, Orchestre Colonne, Orchestre de la Garde Républicaine, Orchestre de la Police Nationale, Orchestre Lyrique Régional Avignon-Provence, Orchestre de l’Opéra de Massy, Orchestre Poitou-Charentes, Orchestre Régional Franche Comté « Victor Hugo », Orchestre Symphonique de l’Aube, Orchestre Symphonique Français, Orchestre Symphonique de l’Opéra de Toulon…Ensemble instrumental « La Follia » (Alsace)

orchestres étrangers :

Orchestre Symphonique de Londres (LSO), Philharmonia Orchestra (Londres), Mahler Chamber orchestra, Orchestre Philiharmonique de Munich, Orchestre Symphonique de la W.D.R. de Cologne, Orchestre Philharmonique de Tokyo, Orchestre National d’Espagne (Madrid), Orchestre Symphonique de Gävle (Suède), Mecklenburgische Staatskapelle de Schwerin, Orchestre de Chambre de Namur (Belgique), Orchestre Symphonique National de Chine (Pekin), Orchestre Symphonique de Shanghaï, Riverside Symphony Orchestra (New-York), Cumbria Youth Orchestra, English Chamber Orchestra, Jena Philharmonie orchester, Orchestre Philharmonique de Liège, Sinfonia Finlandia (Jyväskylä), Tapiola Sinfonietta (Helsinki), Orchestre National de Russie, Orchestre de la Ville de Joensuu (Finlande), Orchestre de chambre Musica Vitae (Suède), Orchestre de chambre de Reykjavik, Orchestre de chambre de Kanazawa (Japon), Orchestre de chambre St-Christophe (Vilnius), Orchestre Symphonique de Ljubljana (Slovénie), Orchestre UniMi (Milan), Amsterdam Sinfonietta, Orchestre Philharmonique Georges Enesco (Bucarest), Collegium Musicum Bruggensis (Bruges), Calisto ensemble (Chicago)

choeurs français et étrangers :

BBC Singers (Londres), Chœur Arsys Bourgogne (Pierre Cao), Choeur Britten (Nicole Corti), Choeur Mikrokosmos (Loïc Pierre), Contraste (Ensemble vocal de Franche-Comté, Brigitte Rose), Ensemble Accentus (Laurence Equilbey), Jeune Choeur de Paris, Maîtrise de Radio-France, les Pages et les Chantres de la Chapelle Royale de Versailles (Olivier Schneebeli), Les Temperamens (Thibault Lam Quang), Maîtrise de Notre-Dame de Paris (Emilie Fleury)

ensembles français et étrangers :

l’Ensemble à vent Paris-Bastille (Octuor), les ensembles Alternance (Jean-Luc Menet), Capriccioso, 2E2M (Paul Méfano/Pierre Roulier), Hélios, « K », Musique Oblique (Rémi Lerner), Phoenix (Jean-François Zygel), Télémaque (Raoul Lay), l’Ensemble Asko (Amsterdam), l’Ensemble Antidogma (Turin), l’Ensemble Prometheus (Anvers), l’Ensemble Twis (Bruxelles), l’Ensemble Collusion (Brisbane, Australia)Eastman Viola Ensemble (Rochester, USA)Cello8ctet Amsterdam, Ensembles de violoncelles de Marie Hallynck, François Salque, Dominique de Williencourt (Les violoncellistes)les Quatuors Alma, Amon (Belgique), Arpeggione, Athéneum-Enesco, Atrium (Russie), Bagatelles, Benaïm, Collegium (Ukraine), Danel (France-Belgique), Debussy, Gaudeamus, Kalisto (Grande-Bretagne), Lindsay (Grande Bretagne), Malibran (Belgique), Nador (Hongrie), Psophos, Quiroga (Espagne), Rubens (Pays-Bas), Sacconi (Grande-Bretagne), Sine Nomine (Suisse), Tana (Belgique), Topaze, de Vilnius (Lithuanie), Voce, les Trios Agapé, Coriolan, Demian, Duruflé, Henry, Jacob, Lions Gate (USA), Michel, Verdandi Trio (Munich), Rilke, To be sung (Pays Bas), Verdehr (USA), Wanderer, Zodiac (USA)

solistes et chefs français :

Tasso Adamopoulos, Sylvie Althaparro, Thierry Amadi, Linda Amrani, Armand Angster, Michel Arrignon, Eric Aubier, Jean-Walter Audoli, Elizabeth Balmas, Christophe Beau, Philippe Bender,Vinciane Béranger, Jean-Sébastien Béraud, Michel Béroff, Philippe Bernold, Frédéric Berteletti, Lise Berthaud, Emmanuelle Bertrand, Jean-Samuel Bez, Robert Bianciotto, Fabrice Bihan, François-Xavier Bilger, Sébastien Billard, Cathy Biros, Dominique Bodart, Laurent Boukobza, François Boulanger, Marie-Laure Boulanger, Michel Bourdoncle, Roger Boutry, Lionel et Nicolas Bringuier, Renaud Capuçon, Hortense Cartier-Bresson, Gérard Caussé, Bertrand Chamayou, Olivier Charlier, Florent Charpentier, Frédéric Chatoux, Anne Chicheportiche, Raphaël Chrétien, Nora Cismondi, Agnès Clément, Hélène Clément, Denis Cohen, Guy Comentale, Guy Condette, Marc Coppey, Jean-Marie Cottet, Michael Cousteau, Eric Crambes, Philippe Cuper, Jean-Michel Dayez, Xavier Delette, Henri Demarquette, Jean Deroyer, Claire Désert, Hélène Desmoulin, Marc Desmons, Brigitte Desnoues, Violaine Despeyroux, Hélène Devilleneuve, Pierre-Marie Dizier, Timour Dor, Jérôme Ducros, Isabelle Duha, François Dumont, Thierry Durand, Thierry Escaich, Johan Fargeot, Amanda Favier, Florent Féral, Eric Ferrand-N’Kaoua, Hildegarde Fesneau, Jean-Marc Fessard, Robert Fontaine, Jonathan Fournel, Florian Frère, Fabien Gabel, Xavier Gagnepain, Marie-Laure Garnier, Anne-Lise Gastaldi, Christophe Gaugué, Bertrand Giraud, Philippe Graffin, Elsa Grether, David Grimal, Antoine de Grolée, David Guerrier, François-Frédéric Guy, Romain Guyot, Jean-Louis Haguenauer, Florent Héau, Jérôme Hilaire, Pierre-Yves Hodique, Pierre Hommage, Betty Hovette, Sylvie Hue, Raphaêl Jacob, Philippe Jarousky, Marie-Josèphe Jude, Victor Julien-Laferrière, Jean-Jacques Kantorow, Fayçal Karoui, Daniel Kawka, François Killian, Yedam Kim, Laurent Korcia, Françoise Kubler, Frédérique Lagarde, Adam Laloum, Céline Laly, Christian-Pierre Lamarca, Fabrice Lamarre, Thibault Lam-Quang, Louis Langrée, Geneviève Laurenceau, Jean-Pierre Lecaudey, Hugues Leclère, Antoine Lederlin, Maryvonne Le-Dizès, David Lefévre, François Leleux, Joelle Lemée, Marion Lénart, Eric Lesage, Michel Lethiec, Frédéric Lodéon, Antoine Maisonhaute, Jeanne Maisonhaute, Julien Masmondet, Selim Mazari, Agnès Melchior, Cyrille Mercier, Jacques Mercier, Alain Meunier, Clémentine Meyer, Paul Meyer, Florence Millet, Gilles Millière, Jean-Paul Minali-Bella, Céline Moinet, Vanessa Mollard, Edgar Moreau, Marina Moth, Philippe Muller, Emile Naoumoff, Jean-Frédéric Neuburger, Mary Olivon, Marion Oudin, Fabrice Parmentier, Régis Pasquier, François Payet-Labonne, Jérôme Pernoo, Patricia Petibon, Laurent Petitgirard, Olivier Peyrebrune, Xavier Philips, Roland Pidoux, Loïc Pierre, Marianne Piketty, Yves Prin, Julien Quentin, Guillaume Rabier, Lorène de Ratuld, Pauline Reguig, Béatrice Reibel, Stanislas Renoult, Jérémie Rhorer, Bruno Rigutto, Valérie Rio, Marlène Rivière, Virginie Robilliard, François Salque, Edouard Sapey-Triomphe, François Sauchard, Michèle Scharapan, Raphaëlle Semesis, Isabelle Senges, Richard Schmoucler, Loïc Schneider, Jean-Christophe Spinosi, Clara Strauss, Geneviève Strosser, Sylvie Sullé, Vanessa Szigeti, Julien Szulman, François-Joël Thiollier, Arnaud Thorette, Fabien Thouand, Yann-Pascal Tortelier, Thomas Valverde, Sébastien Van Kuijk, Yannick Varlet, Sabine Vatin, Jean-François Verdier, Laurent Verney, Pascal Verrot, Audrey Vigoureux, Guillaume Vincent, Jonas Vitaud, Jean-Pierre Wallez, Bertrand Walter, Jean-Pierre Wiart, Sonia Wieder-Atherton, Dominique de Williencourt, Pierre-Henri Xuereb (…)

solistes et chefs étrangers :

Konrad von Abel (Orchestre des Régions Européennes), Enrique Azurza, Kees Bakels, Mathias Bamert, Annette Bartholdy, Pierre Bartholomée, Lisa Batiashvili, Danielle Bentley, Guy Ben-Ziony, Mathis Bereuter, Sharon Bezaly, Radu Blidar, Daniel Blumenthal, Evelina Borbei, Martyn Brabbins, Yasna Brandstätter, Guy Braunstein, Adrian Brendel, Boris Brovtsyn, Alexander Bruck, Peter Bruns, Semyon Bychkov, Rani Calderon, Giuliano Carella, Constantinos Carydis, Flavien Casaccio, Vincenzo Casale, Elissa Cassini, Roger Chase, Fabrizzio Chiovetta, Dana Cioccarlié, Jonathan Cohen, Paul Coker, Marco Comin, Alessandro Crudele, Owen Dalby, Iestyn Davies, Elisabeth Deletaille, Ayrton Desimpelaere, Simon Diricq, Alexander Dmitriev, Agné Dovekaïté-Rubiné, Jacques Dupriez, Dyonisios Dervis-Bournias (Orchestre XXI), Shana Douglas, Akiko Ebi, Pär Ennokson, Malena Ernman, Pablo Fernandez, Liza Ferschtman, Gunnar Flagstad, Peter J. Folliard, Dianne Frazer, Frederik Fors, José Gallardo, Ksenia Gavrilova, Juste Gelgotaïté, Katharine Gowers, Marc Grauwels, Benjamin Greaves, Justus Grimm, Amihai Grosz, Natalia Gutman, Rie Hamada, Jieun Han, Ashildur Haraldsdottir, Daniel Harding, Andrew Hardy, Antony Hermus, Richard Hickox, Riko Higuma, Carl Högset, Clément Holvoet, Anny Hwang, Rut Ingolfsdottir, Kamilla Isanbaeva, Naoko Ishibashi, Yuki Manuela Janke, Nozomi Kanda, Kim Kashkashian, Donatas Katkus, Mana Kato, Sebastian Klinger, Benedict Kloeckner, David Kolbeinsson, Christoph Koncz, Alexandra Korobkina, Harriet Kriig, Kliment Krylovsky, Judith Kubitz, Youngha Kuk, Elina Kuperman, David D. Q. Lee, David Levi, Sandra Lied Haga, Natalia Likhapoï, Tuuli Lindeberg, Vassili Lobanov, Michal Lukas, Johanna McGregor, Alexander McLaughlin, Susan Manoff, Alissa Margulis, Yohé Miyazaki, Dimitri Murrath, Alexandre Myrat (Kamerata Athênes), John Nelson, Bjørn Nyman, Patrick Peire, Marietta Petkova, Nadia Petrova Christova, Alina Pogostkina, Eva van de Poll, Josep Pons, John Poole, Diemut Poppen, Krzystof Potocznik, Lawrence Power, Alexander Rabin, Timothy Redmond, Eliane Reyes, Timothy Reynish, Jeroen Reuling, Tobias Ringborg, Gustav Rivinius, Anja Roehn, Marti Rousi, Svetlin Roussev, Daniel Rubenstein, Oswald Sallaberger (Orchestre de l’Opéra de Rouen), Vineta Sareika, Francesco Tristano Schlimé, Fie Schouten, Sayaka Selina, Mikhail Shilyaev, Etienne Siebens, Fabio Schinazi, Baïba Skride, Leonard Slatkin, Kian Soltani, Ronald van Spaendonck, Andrew Sparling, Emmanuel Suys, Vladimir Sverdlov, Arturo Tamayo, Dimitri Tchesnokov, Antti Tikkanen, Diana Tolmie, Oliver Triendl, Mirjam Tschopp, Jose-Luis Temes, Janne Thomsen, Eugen Tichindeleanu, Gabriella Ungureanu, Juraj Valcuha, Luis del Valle, Jean-Claude Vanden Eynden, Tatiana Vassilieva, Sébastien Walnier, Alexei Vinogradov, Pieter Wispelwey, Carl Wolf, Yingjia Xu, Zhang Yi, Marko Ylönen, Jing Zhao (…)

Bibliographie : La musique contemporaine en France en 1994, sous la direction de Michel Thion, editions Chroniques de l’AFFA (1994) ; Dictionnaire biographique des musiciens, Théodore Baker/Nicolas Slonimsky, adaptation Alain Paris, editions Robert Laffont (1995) ; Quatuors contemporains, Gérard Condé, in Le Quatuor à cordes en France de 1750 à nos jours, éditions de l’Association Française pour le Patrimoine Musical, Centre National du Livre (1995) ; Nouvelle musique, Stéphane Lelong, éditions Balland (1996) ; La musique du XXe siècle, Jean-Noël von der Weid, collection Pluriel, Hachette 1997 ; La musique classique pour les nuls, David Pogue, Scott Speck, Claire Delamarche, éditions First (1998) ; Dictionnaire encyclopédique de la musique de chambre, Walter Wilson Cobbett, adaptation Alain Paris, Robert Laffont (1999) ; Dictionnaire encyclopédique de la musique de chambre, Walter Wilson Cobbett/adaptation Alain Paris, éditions Robert Laffont (1999) ; The New Grove Dictionary of music and musicians, ed. 2001 ; Musiques (Une encyclopédie pour le XXI° siècle), sous la direction de Jean-Jacques Nattiez, éditions Actes Sud/Cité de la musique (2003) ; Histoire du Quatuor à cordes, Bernard Fournier (Vol. III, De l’entre-deux-guerres au XXIème Siècle), éditions Fayard (2011) ; The Classical Revolution, Thoughts on new music in the 21st Century, John Bortslap, Scarecrow Press inc. (2012)

Liste (réactualisée) telle que publiée dans le Grove :

Works

(Selective list).

Stage : Fleur et le miroir magique (conte lyrique pour enfants, l, C. Juliet), op. 56, 1996-7; Entre terres (Cinq tableaux pour récitant, orchestre et choeurs, l, P. Murgier), op. 114, 2009; Cosi fanciulli (comédie lyrique, l, E.E. Schmitt), op. 133, 2012-3.

Orch : 7 syms., (op. 11, 1983-4; op. 22 « Sinfonia dolorosa » 1986/90; op. 33 « Sinfonia da requiem », with Mez and chorus, 1988-94; op. 49 « Classical Symphony Sturm und Drang », 1995-6; op. 55 « Conc. for Orch », 1996-7; op. 60, 1998; op. 124 « Sinfonia tripartita sopra B.AC.R.I e D.S.C.H », 2003/11-12/14); « Ahae’s Day » (Four images for orchestra), op. 130, orch, 2013; Partita op. 88b, orch, 2004; « A Short overture », op. 84, orch, 1978/2002-03; Via Crucis op. 107, wind orch, 2008; Musica per archi, op. 36b, str orch., 1991-2; Sinfonietta, op. 72, str orch, 2001; « Elegy in memoriam D.S.C.H. » op. 85, str orch, 2003;

with soloist : 4 vn Conc., (op. 7, 1982-3; op.29 « 3 Canti e Finale », 1987-9; op. 83, 1999-2000/2003; op. 116, « Winter’s Night » (Concerto-Méditation op. 116), vl, str orch, 2008-09); « Une Prière », op. 52 vn/va/vc, orch, 1995-7; 2 clarinet Conc., (op. 20 « Capriccio notturno » 1986-7; op. 61 « Concerto da camera » 1998); 2 tpt Conc., (op. 39, 1992; op. 65, « Im Angedenken J. S. Bachs », 2000); Vc Conc., op.17, 1985/87; Requiem, op.23, va/vc, chbr orch, 1987-8; Folia, op. 30, va/vc, str orch, 1990; Symphonie concertante. op. 51, 2 pf, str orch, 1995-6/rev. 2006; Fl. Conc., op. 63, 1999; Divertimento, op. 66, vl, pf, orch, 1999-2000; Notturno, op. 74, ob, str orch, 2001 ; « Les 4 saisons » (Concerto nostalgico op. 80 n° 1 « L’automne », ob/vn, vc/bn, str orch, 2000/02; Concerto amoroso op. 80 n° 2 « Le printemps », ob, vl (or two violins), str orch, 2004-05; Concerto tenebroso op. 80 n°3 « L’hiver », ob/vn, va, str orch, 2009; Concerto luminoso op. 80 n°4 « L’été », ob/vn, vn, va, vc, str orch, 2010); Partita concertante op. 88c, fl (or oboe, or clarinet, or bassoon), str orch, 2004, and other pieces.

Vocal : Notturni, op. 14, S, 7 inst, 1985-6 (E. Cetrangolo); 8 cantatas, (Fils d’Abraham : 3 Cantatas op. 33 from Sym. n°3, 1988-94; n°4, op. 44 « Sonnet 66, W. Shakespeare », Mez, str orch/4 vc, 1994-5; n°5, op. 77 « Isiltasunaren ortzadarra », Mez, mixed chorus, orch, 2001-02; n° 6 op. 87 « Cantata vivaldiana sur le Nisi Dominus », CT/Mez, str orch, 2004/rev. 10; n° 7 op. 126 « Deux visages de l’amour », S/Mez/Ten/B, pf/str orch/st qt, 2012/15; n°8 « Of Time and Love », S/Mez/Ten/B, pf/str orch/str sextet, 2017-8 (Sonnets 63, 64 & 65, W. Shakespeare); Lamento, op. 81, « Ach das ich Wassers genug hätte »(after Jeremy), CT/Mez, str orch/5 vc, 2002; Three Love Songs (Rûmi), op. 96, S, pf/orch, 2005; Melodias de la melancolia (Escobar-Molina), op. 119, S, pf/orch, 2010; Drei Romantische Liebesgesange (Rückert, Goethe-Willemer, Chamisso), op. 126 n° 1, S/Mez/Ten/B, pf/str orch/st qt; Chants d’amour (Verhaeren), op. 126 n°2, S/Mez/Ten/B, pf/str orch/st qt; Ophelia’s mad scene, op. 146, S, cl, 2018 (after W. Shakespeare)

Choral : Sinfonia da requiem, op. 33 (see Orch); 3 Alleluia, op. 41, female (or children) chorus, 1994; 4 Alleluia, op. 41b, female (or children) chorus, orch, 1994; 5 Motets de souffrance et de consolation, op. 59, mixed chorus (W. Raleigh, Psalms, Jeremy), 1998; Nisi Dominus (6th Motet op. 62) mixed chorus, 1998; Benedicat Israel Domino (Trittico mistico op. 64), mixed chorus, 2000; O Lux Beatissima (7th Motet op. 71), female (or children) chorus, 2001; Beatus Vir (8th Motet op. 78), mixed chorus or six solo voices, 2002; Lamento (9th Motet op. 81b), solo soprano and mixed chorus or six solo voices (Jeremy), 2002; Stabat Mater, op. 86, mixed chorus, solo vn, S and Mez solos, 2003; Miserere (10th Motet op. 93) four solo voices and mixed chorus or five solo voices (O. Dhénin), 2004; Hope (11th Motet op. 113) female chorus or four solo voices, 2009

Chbr : without pf : 9 Str qts, (op.1 « Fantaisie », 1980; op.5 « 5 Pieces », 1982; op. 18 « Esquisses pour un Tombeau » 1985-9; op. 42 « Omaggio a Beethoven », 1989-94; op. 57, 1997; op. 97, 2005-06; op. 101 « Variations sérieuses », 2006-07; op. 112 « Omaggio a Haydn », 2008-09; op. 140 « Canto di speranza », 2015); Duo, op. 25, vn, vc, 1987-92; « Sonata in memoriam Bela Bartok », op. 95, 2 vn, 2005; 2 Str Trios (op. 8, « 6 Sonatas », 1982-3; op. 37 « Divertimento », 1991-2); Str sextet op. 36, 1991-2; Concerto da camera, op. 61, cl, str qt, 1998; Divertimento, op. 37b, cl, str trio, 1991-2; Im Volkston, op.43, cl, vn, vc, 1994; Night Music, op. 73, cl, vc, 2001; Partita da camera, op. 88d, fl (or oboe, or clarinet, or bassoon), vl, vla,vc, (after partita concertante), 2004; Hommage à Foujita (Sérénade concertante for flute & string trio), op. 141; Méditation d’après un thème de Beethoven, op. 94, 4 vlc (or more), 2005 and other pieces

with pf : 4 Pf Trios (op. 34, « Toccata sinfonica », also for pf quintet, 1987-93; op. 47 « Les contrastes », 1995; op. 54 « Sonata notturna », 1996-7, also for fl, vla and pf; op. 98 « Sonata seria », 2006); Sonata op.32, vc, pf, 1990-94; Sonata op. 40, vn, pf, 1993-4; Sonata n°2 op. 75, vn, pf, 2002; Torso (Sonata n°3) op. 138, vn, pf, 2014; Torso II op. 138b, vn, pf, 2014; Sonata da camera op. 67, vla/vln/vc/fl/cl/sax, pf, 1977/97-2000; « 4 Elégies » op. 127, vc, pf, 2012; Sonata n°2 op.128, vc, pf, 2012; 3 Impromptus op. 115, fl, pf, 2009 and other pieces

Solo instr : for pf : 3 Sonatas (op. 68 « Sonata corta », 1978-79/rev. 2003; op. 105, 2007/rév. 2008; op. 124 « Sonata impetuosa », 2010); Fantaisie op. 134, 2014; 9 Preludes (op. 24, 1988; op. 28, 1989; op. 33 n°3b, 1991; op. 46, 1994-95); « L’enfance de l’art » op. 69; Prelude & fugue op. 91, 2004; Nocturne pour la main gauche op. 104, 2007; Diletto classico « 3 Cahiers de piano en hommage aux maîtres baroques et classiques » op. 100, 2007; Saisons (4 Intermezzi op. 123), 2010/12 and other pieces

Other instr : 6 Suites for vc (op. 31 n°1, 2 & 3 « in memoriam B. Britten », 1987-93; op. 50, 1994/96; op. 70b, 2000-01/03; op. 88, 2004); Métamorphoses for vc op. 121, 2011-12; 3 Sonatas for vn (op. 45 « Sonata breve » (Sonatina in omaggio a Mozart), 1994; op. 53, 1996; op. 76 « Kol Nidrei sonata », 2002); Sonate-Méditation op. 106, Baryton-violin/vl/vla/vc, 2008; « Sonata variata » op. 70, vla, 2000-01; Mondorf sonatina op. 58 n°2, cl, 1997; 12 Monologues pascaliens op. 92, 2004, fl (or oboe) and other pieces

Main publishers : Le chant du Monde (Music Sales Group, Paris/Londres); Alphonse Leduc (Music Sales Group, Paris/Londres) ; Durand (Universal Classical Music Publishing, Paris)

Other publishers : Salabert (Universal Classical Music Publishing, Paris); Peermusic classical, Hamburg-New-York; Gérard Billaudot éditeur, Paris; Delatour-France; Jean-Louis Delage; Paris

Oeuvres dédiées à Nicolas Bacri :

Claude Ballif : Quatuor à cordes No. 5
Louis-Noël Belaubre : Sonate No. 12 op. 96 pour piano
Jacques Boisgallais : Sonate No. 1 pour violon et piano
Olivier Greif : Sonate pour piano No. 21 « Codex Domini »
Olivier Greif : Shibolet, Fugue extraite de « Portraits et apparitions », pour piano
Roland Havas : Quatuor à cordes op. 3
René Maillard : Quatuor à cordes op. 20
Frederick Martin : Le Tombeau de Chostakovitch, pour quatuor à cordes
Frederick Martin : Lug, pour orchestre
Florent Nagel : Prelude et Fugue, extrait de « Livre pour piano »
Adrian Williams : Hommage à Antonio Gaudi, pour violoncelle et guitare
Marie-Anne Lescourret : Introduction à l’esthétique (Champ/Université/Flammarion, 2002)
Nicolas Bacri, perdu et retrouvé, par Harry Halbreich (2004)

Le titre de cette brève esquisse de portrait me concerne personnellement, car après avoir connu Nicolas Bacri très jeune, je l’ai longuement perdu de vue avant de le retrouver, définitivement j’espère. Mais en quoi concerne-t-il mes lecteurs ? Par le caractère exemplaire, je crois, d’une aventure advenant à quelqu’un qui est l’aîné de trente ans de Bacri, né à Paris le 23 novembre 1961.

Au moment de ses études, il y a quelques vingt-cinq ans, le choix de ses maîtres révélait déjà une démarche personnelle : à côté des représentants de la modernité « orthodoxe » (c’est-à-dire structuraliste post-sérielle) de l’époque, comme Ballif, Nigg, Philippot, on y trouve un praticien au métier virtuose plus attiré par l’artisanat que par les théories : Marius Constant. Et, les précédant tous, le mystérieux et inclassable Louis Saguer. Epris de liberté, Nicolas Bacri s’émancipe sans doute lors du Cours d’été de Darmstadt de 1986, constatant qu’une avant-garde officielle et institutionnalisée était par définition fossile au même titre que le pire académisme. C’était l’époque où j’y enseignais moi-même mais pour y introduire Giacinto Scelsi en iconoclaste incorrigible.

Très attiré tant par l’homme que par le créateur, à l’inspiration fraîche et spontanée, je pus programmer la création d’une des premières oeuvres de Bacri, son (Premier) Concerto pour violon opus 7 (1983) dans une Carte blanche que Radio France m’avait confiée en janvier 1985. La dédicace de ces sept mouvements brefs enchaînés à la mémoire de Karol Szymanowski, choix très rare à l’époque, et auquel Bacri est d’ailleurs demeuré fidèle, ne pouvait manquer d’attirer l’attention, et son langage, encore assez « musique contemporaine », s’assortissait déjà d’un très beau lyrisme. Un peu plus tard vint une impressionnante Première symphonie (op. 11) dédiée, elle, à Elliott Carter.

Puis, très vite, Bacri « décrocha » en direction d’une reconquête de la tonalité, et nos chemins se séparèrent : je n’étais pas prêt. Ses nouvelles références, comme Britten et Chostakovitch, ne me disaient rien, et je n’ai toujours pas changé de ce point de vue. Très éloigné moi-même des musiques structuralistes (des « musiques de papier »), je voyais dans l’infrachromatisme une manière de retrouver la résonance naturelle, et la démarche de Bacri m’apparaissait passéiste et réactionnaire, en contradiction totale avec la notion dialectique de progrès en art à laquelle, de par mon âge et ma formation, j’étais encore attaché. Bien que reconnaissant sans difficulté que ce qui le séparait de la plupart des compositeurs « néo-tonaux », tant français qu’étrangers, c’était tout simplement la qualité de son talent, je cessai de m’intéresser à une production devenue rapidement pléthorique, une pléthore synonyme pour moi de facilité, voire de démission. Il s’en suivit une séparation de près de quinze ans, qui me peina beaucoup, tant ses choix me déroutaient.

Les années passèrent, le recul se fit, la musique post-sérielle devint peu à peu inécoutable, même les pages historiques des années cinquante ne furent plus que de friables momies, bref la musique se dirigeait vers de tout autres horizons, parmi lesquels, à côté du spectralisme, du minimalisme, de l’électronique et de l’informatique, de l’appel à diverses traditions vernaculaires, la néo-tonalité apparaissait comme une option possible parmi d’autres. Ce fut alors que je retrouvais Nicolas Bacri.

Il y a quelques mois, je fus profondément ému, voire bouleversé, par l’audition du CD d’Une prière (opus 52, 1994/97) dans sa version pour violon et orchestre. Ce grand poème élégiaque, fort éloigné d’un concerto traditionnel, est dédié à la mémoire des martyrs juifs de tous les temps. Bacri y « chante dans son arbre généalogique » de séfarade. Un peu plus tôt, un autre CD m’avait permi de découvrir sa Sixième symphonie, partition dense et forte, qui venait de remporter un prix dans un concours organisé par la BBC. En choisissant la néo-tonalité, Bacri me semble n’avoir nullement opté pour la facilité, tout le contraire : dans un langage d’une modernité passe-partout, il est relativement aisé de donner le change, voire de bluffer, alors qu’avec un matériau hérité aussi grevé d’histoire que la tonalité, il faut payer comptant, la moindre faute d’écriture est aussi apparente et douloureuse qu’un mal blanc, et seule la qualité de l’inspiration permet d’échapper à la banalité et à l’ennui d’un nouvel académisme.

Après cette longue éclipse, j’ai découvert un catalogue proprement gigantesque, approchant allègrement de l’opus 100. On y trouve notamment six symphonies (et bientôt une septième), une dizaine de concertos et de nombreuses pages orchestrales diverses, une vaste production de musique de chambre (dont cinq quatuors à cordes), une non moins féconde accumulation de pages vocales et chorales, avec une prédilection pour l’expression religieuse : un catalogue auquel il ne manque plus qu’un opéra ! Tout cela soulevé par une inspiration essentiellement naturelle, un lyrisme chaleureux et spontané. Que Nicolas Bacri ait trouvé dans le langage qu’il s’est choisi un moyen d’expression qui convient parfaitement à sa personnalité, cela seul suffit à le justifier. Exigeante sur le plan de l’écriture de manière à satisfaire les professionnels, sa musique parle très directement aux publics les plus vastes : c’était l’idéal même d’un Arthur Honegger, dont Bacri m’apparaît un peu comme un héritier spirituel.

Merci, Nicolas, d’être demeuré ainsi fidèle à toi-même, en te rejoignant ainsi au bout d’années de séparation dont je fus l’unique responsable, je n’ai pas l’impression de trahir mon idéal de toujours. Entre Radulescu, Ferneyhough, Holliger, Eötvös et toi, je refuse de choisir, seule compte la bonne musique, la beauté, la sincérité, la vérité du coeur. Rendez-vous à l’Opéra de Rennes le 18 mars prochain pour la création d’une de tes oeuvres les plus récentes, la Partita pour orchestre, amplification symphonique de la Suite n°6 pour violoncelle seul opus 88, dernière-née d’une série vouée à un instrument privilégié dans ton oeuvre. L’intitulé de ses cinq mouvements – Ouverture (largo maestoso e senza rigore), Toccata (danse fantastique, presto), Sarabande (adagio espressivo), Scherzo diabolico (vivace molto), Méditation (adagio cantabile) – révèle à lui seul (avec la spiritualité liée à cette conclusion lente) que pour toi l’interpénétration du passé et du présent est gage d’avenir.