BOUVERET Peggy

Après ses études universitaires aux Etats-Unis, Peggy BOUVERET choisit de perfectionner son art en Europe, notamment à la Guildhall School of Music de Londres, puis au Covent Garden Opera Centre. Sa carrière internationale commence au Metropolitan Opera, New York, dans le rôle de Mimi de La Bohème et se poursuit sur les plus grandes scènes du monde : Paris (Châtelet, Radio France, Salle Pleyel, Festival de St. Denis, Palais de Chaillot), Francfort, Vienne, Bruxelles, Angers, Metz, Dijon, Saint-Etienne, Tours, Nantes, Toulouse, Rennes, Genève, Madrid, Rio de Janiero, San Paolo, Festival des Arcs, Festival de Saint Céré, Villa Medici de Rome, Île de la Réunion… sous la direction d’illustres chefs, comme James Levine, Manuel Rosenthal, Sylvain Cambreling, Julius Rudel, Vittorio Negri, Jeffrey Tate, Raymond Leppard, Jean Fournet, Giuseppe Patané, Jean-Pierre Marty, Marc Soustrot, Reynald Giovaninetti, Jean Bernard Pommier (avec le Scottish Chamber Orchestra), Manuel Rosenthal, Jean-Pierre Wallez, Jean-Claude Malgoire, Gilbert Amy et Peter Eötvös.

STAGE PERFORMANCES

Si sa voix généreuse de soprano lirica lui permet de chanter une grande variété de répertoires en opéra, récitals et musique contemporaine, c’est cependant Mozart et le bel canto qui deviennent les piliers centraux de son activité : du premier elle a incarné la Comtesse, Susanne, Fiordiligi, Constance, Donna Elvira, Donna Anna, Elettra et Ilia (Idomeneo) et Pamina; du répertoire italien, elle a chanté La Sonnambula et Il Pirata de Bellini, Viva la Mamma de Donizetti et La Bohème (Mimi et Musetta) et Gianni Schicchi (Lauretta), de Puccini. Sa voix étant idéale aussi pour incarner des héroïnes de l’opéra français, elle a chanté Manon, Thaïs et Le Cid (l’Infante) de Massenet, Roméo et Juliette, Faust et Mireille de Gounod et Carmen (Michaëla) de Bizet.

Le Metropolitan Opera fait appel à elle également pour chanter des rôles comme Thérèse dans Les Mamelles de Tirésias de Poulenc et Jenny dans Mahagonny de Kurt Weill. En fait, aucun répertoire pour soprane lyrique ne lui est étranger : Wagner (Götterdämmerung), Britten (Turn of the Screw), Purcell (Dido and Aeneas), Vivaldi (La Fida Ninfa), Offenbach (Robinson Crusoé), Michael Nyman (The Man who Mistook his Wife for a Hat), Philidor (Le Sorcier), Debussy (La Demoiselle Elue), Poulenc (La Voix Humaine), Strauss (La Chauve Souris) et le rôle-titre dans La Veuve Joyeuse de Franz Lehàr.

Quelques exemples de son répertoire vaste et éclectique de concert: Verdi (Requiem), Haendel (Messiah), Bach (Cantate 51: Jauchzet Gott!), Mozart (Exultate Jubilate), Mahler (2ème Symphonie), Orff (Carmina Burana), Villa Lobos (Bachianas Brasileiras), Schubert (Le Pâtre sur le Rocher).

Parallèlement à son extraordinaire carrière de chanteuse, Peggy Bouveret a enseigné plus d’une décennie au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, ainsi qu’à l’Ecole Normale de Musique de Paris. Elle donne fréquemment des Master-classes (France, Japon, Finlande, Italie) et est souvent invitée à prendre part aux jurys de prestigieux concours internationaux.

Du théâtre musical à l’oratorio, du récital au grand opéra, l’activité diversifiée de Peggy Bouveret fait d’elle une artiste plus que complète et sa personnalité extravertie lui a permis de relever des défis qui feraient pâlir d’autres divas : pour la compagnie de rue “Royale de Luxe”, elle chantait des extraits de Tannhäuser de Wagner suspendue par une grue à 30 m du sol à 9h du matin.